IL Y A 100 ANS …

Ce mois de septembre marquait le centenaire de la disparition au combat du capitaine Georges Guynemer, pilote et As de la Première Guerre mondiale, disparu à Poelkapelle (Belgique) le 11 septembre 1917, après avoir obtenu 53 victoires aériennes homologuées.

Il est de tradition dans l’Armée de l’Air de rendre hommage, chaque 11 septembre, à la disparition de ce héros de la Première Guerre mondiale, symbole de l’aviation militaire française dont la devise « faire face » est devenue celle de l’Ecole de l’Air. Toutes les bases aériennes françaises et de nombreux événements ont marqué cette célébration, y compris hors métropole.

Icône nationale et symbole du pilote de chasse, Guynemer, avait seulement 22 ans. Il est aussi lié à l’histoire de Morane-Saulnier. Exempté de service militaire pour cause de constitution trop fragile, c’est grâce à un médecin de Biarritz, le Dr Loustalot, qu’il est versé dans l’aviation d’abord comme aide-mécanicien à Pau, avant de pouvoir débuter sa formation comme pilote. Pour prouver sa valeur, il choisit de voler sur monoplan Morane-Saulnier jugé difficile par les autres élèves-pilote. Affecté à l’escadrille MS 3, il est tellement nerveux qu’il casse plusieurs appareils.

Son chef, le capitaine Brocard, veut le renvoyer. Il est sauvé par l’intervention de Jules Védrines, l’ancien vainqueur de la course Paris-Madrid sur Morane, qui croit en lui. Guynemer prouve enfin sa valeur sur Morane-Saulnier Type L, le 19 juillet 1915 qu’il remporte sa première victoire avec son mécanicien Charles Guerder comme mitrailleur. La première de ses 53 victoires homologuées qui le feront entrer définitivement dans la légende « …le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime.» dit sa citation à l’ordre de l’armée.

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